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En parallèle de l’exposition *[En places et lieux](https://www.drac.ca/expositions/en-places-et-lieux)*, [Lucie Rocher](http://lucierocher.com/) présente une installation photographique *in situ* dans l’espace de la Bibliothèque publique de Drummondville. *Mise en pièces* consiste en une série de photogrammes réalisés à partir d’un disque dur défectueux, démonté et utilisé ensuite comme objet dans chacune des compositions.  
  
En 2017, l’artiste a eu un important bris sur son disque dur – compromettant ainsi une exposition à venir à la Maison de la culture Jeanine-Sutto. Dans un geste d’incompréhension, elle a démonté le disque afin d’analyser son fonctionnement – puisque celui-ci fait partie intégrante de son quotidien et qu’il est indispensable à l’archivage de sa pratique. Chaque vis, chaque élément de plastique et étiquette contenus à l’intérieur du disque ont été démantelés et couchés sur le papier photosensible à même la chambre noire afin de réaliser une cinquantaine de compositions uniques. L’installation présentée à la bibliothèque nous dévoile neuf de ces compositions grands formats (sous forme de positif et de négatif) – qui ont été numérisées et rephotographiées pour l’occasion. « Une bibliothèque c’est avant tout un lieu de conservation et d’archives des savoirs – des connaissances, il m’a semblé que cela faisait pleinement écho au sujet de cette série de photogrammes », explique Lucie Rocher à propos de son installation.


À propos

Pour en apprendre davantage sur *Mise en pièces* et la pratique photographique de Lucie Rocher, nous vous invitons à écouter le [balado](https://podcasters.spotify.com/pod/show/maisondesartsdrummondvill/episodes/DRAC---Mise-en-pices---Entrevue-Lucie-Rocher-e2mabrm) d'une durée de 10 minutes réalisé dans le cadre du projet.

Balado

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Lucie Rocher

En places et lieux

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Discussion Lucie Rocher

 Événements

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Entente de développement culturel de la Ville de Drummondville

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Mise en pièces

Discussion autour de l’exposition *Entrelacements : rencontres du regard* avec les artistes [Damien Ajavon](https://damienajavon.com/) et [Mikaël Lepage](https://www.mikaellepage.com/) et la commissaire de l'exposition Camille T. Caron.  
  
L’inscription n’est pas requise pour cette activité.


DRAC présente une série de discussions, réalisées dans une formule intimiste avec des artistes, commissaires et collaborateur⋅rices du centre. Ces discussions d’environ 60 minutes s’adressent aux amateur⋅rices d’art de tous âges.  
  
L’accès aux discussions est gratuit, une inscription est requise pour certaines.

Série Discussions

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Damien Ajavon & Mikaël Lepage

Entrelacements : rencontres du regard

 Événement

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15h30

Discussion Entrelacements: rencontres du regard

Quel est le rôle d’un⋅e galeriste ? Quelle est la nature de la relation artiste/galeriste ? Pourquoi s’illustrer dans le réseau des galeries ? Autant de questions et même plus qui seront abordées par Émilie Grandmont Bérubé, directrice du Service des arts, de la culture et de la bibliothèque à la Ville de Drummondville et experte du marché de l’art.  
  
Inscription requise (ouverture janvier 2025).
  
Cette discussion est présentée en collaboration avec Culture Centre-du-Québec.

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Émilie Grandmont Bérubé

Discussion Le rôle d'une galerie

Dans le cadre de l’exposition *Le temps solidifié*, discussion avec l’artiste [Louis-Charles Dionne](https://www.louischarlesdionne.com/) autour de sa démarche artistique et de son parcours professionnel.  

Inscription à l'activité requise (ouverture avril 2025).

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Louis-Charles Dionne

Le temps solidifié

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18h30

Discussion Louis-Charles Dionne

Quel est cet autre dont la conscience aurait été séparée du corps, dont on craint le sang et les dents? [Sarah Chouinard-Poirier](https://www.sarahchouinardpoirier.com/) présente une nouvelle performance animée par l’imaginaire du zombie où se croisent cultures populaires et savoirs situés. Iel interroge la peur de l’autre en puisant dans son travail communautaire et militant avec des personnes qui consomment des drogues.  
  
Par l’humour, la recherche et l’incarnation, Chouinard-Poirier tente de mettre en friction les théories biopolitiques du mort-vivant et de l’hygiène sociale justifiant la réglementation des substances et des corps. L’artiste invite ainsi à observer la séparation entre l’*humain* et *le moins qu’humain*.  
  
Cette performance est présentée en collaboration avec le Centre d’art et de diffusion CLARK.

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14h30

Discussion Sarah Chouinard-Poirier

Événement

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Sarah Chouinard-Poirier

Judith

À la suite de la présentation de sa performance, discussion avec l’artiste [Sarah Chouinard-Poirier](https://www.sarahchouinardpoirier.com/) autour de sa démarche artistique et de son parcours professionnel.  


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Commissariat : Camille T. Caron
  
Centrée autour de l’autoreprésentation et des questionnements identitaires, l’exposition présente en dialogue les corpus de [Damien Ajavon](https://damienajavon.com/) (Oslo, Norvège) et de [Mikaël Lepage](https://www.mikaellepage.com/) (Drummondville, Québec). De descendance africaine, Damien Ajavon est un·e artiste queer, non-binaire, qui s’intéresse à son héritage et à la culture à travers l’art textile et la photographie. Mikaël Lepage, originaire de Drummondville, traite de son expérience en tant que jeune homme gai élevé en région avec ses séries d’autoportraits peints à l’huile.  

Les deux artistes proposent des œuvres qui déconstruisent les normes traditionnellement associées aux genres féminin et masculin - notamment par l’utilisation de vêtements - et s’éloignent des archétypes hétéronormatifs qui ont longtemps dominé l’histoire de la représentation. Leurs corpus traitent d’identités plurielles, fluides et complexes - leur juxtaposition permet à la fois l’exploration de soi et de l’autre. 

Émergeant d’un long processus de conception et de réalisation, les œuvres présentées invitent également les publics à accéder à une temporalité moins effrénée. Le travail du textile, tout comme celui de la peinture à l’huile, renvoie à la lenteur et à la solitude de la création en atelier. Par leur médium de prédilection, Ajavon et Lepage incitent à prendre le temps, celui de contempler, mais aussi de questionner et de réfléchir.


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Atelier du samedi

Peinture à l’acrylique sur toile

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Dessin et broderies sur papier

Ateliers

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Commissariat : [Pascale Beaudet ](https://www.pascalebeaudet.ca/) 
  
Comme l’a écrit l’auteur et psychanalyste Daniel Sibony, l’œuvre d’art est un « objet-temps », dans la mesure où elle solidifie le temps, en contient, réfère à des moments qui ont existé et en produit de nouveaux, des « plus-de-temps ». Ce postulat s’applique particulièrement bien aux œuvres de [Louis-Charles Dionne](https://www.louischarlesdionne.com/), qui redoublent cette proposition en « solidifiant » des objets du quotidien.  
  
Cartes de temps, formulaires d’état civil, dossiers, cartes à jouer, banc de neige : tous ces objets bénéficient d’une réorganisation de leur manifestation physique, soit en pierre, soit en bronze. Ces matériaux connotent l’histoire de la sculpture et du monument commémoratif. Symbolisant le temps long, ils incarnent aussi ce à quoi le modernisme s’est opposé. Le matériau informe, « ignoble », par rapport à noble, est devenu emblématique des œuvres du XXe siècle.  
  
Le renversement de perspective que propose Dionne dans cette exposition n’est pas un retour à l’ordre ancien. Appliqué à des objets de la quotidienneté, il propose une lecture de la vie contemporaine axée sur le temps et la bureaucratisation de la pratique artistique. Les icônes de dossiers à remplir pour les demandes de bourse et les appels de dossiers qui s’accumulaient sur l’écran de l’ordinateur se figent en morceaux de marbre ou en pierre composite. Le banc de neige, symbole même de l’éphémérité, trouve sa pérennisation dans le bronze. Marbre et bronze s’installent dans un centre d’art actuel pour revendiquer la constance de l’éphémère.


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Gravure

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Modélisation 3D

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Depuis 2007, DRAC expose annuellement le travail des finissant⋅es en arts visuels du Cégep de Drummondville. Présentant des œuvres réalisées dans une grande variété de médiums, l’exposition collective regroupe des pratiques singulières qui font état des préoccupations de ces artistes aux balbutiements de leur parcours professionnel.  
  
Cette exposition est l’occasion de faire rayonner le travail de la relève en arts visuels de la région et de créer une première expérience d’exposition dans un contexte institutionnel.

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Finissant·e·s Cégep de Drummondville 2025

DRAC est actuellement fermé pour le montage de l’exposition [At the bottom of the sink there is a black hole](https://www.drac.ca/expositions/at-the-bottom-of-the-sink-there-is-a-black-hole) de Rebecca Ramsey. Le vernissage aura lieu le samedi 2 novembre 2024 dès 14h.  
  
Au plaisir de vous y accueillir,
  
L’équipe de DRAC




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Informations

DRAC est un centre d’art actuel à Drummondville voué à la diffusion des pratiques artistiques actuelles qui présente une programmation annuelle variée incluant des expositions, des performances et des événements. 


À PROPOS

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Rebecca Ramsey